Cervières
Le domaine de Cervières est magnifique et gigantesque pour le Snowkite. La cascade de glace et le ski de randonnée sont aussi pratiqués sur ce spot. Seul petit défaut c’est l’accessibilité. S’il faut marcher seulement 20 minutes voir pas du tout avant de sortir les ailes pour monter sur le spot. Il faut savoir qu’au retour il se peut qu’il faille traverser la plaine du Bourget qui est plate. Cela demande du temps et de l’énergie surtout en janvier quand le soleil est bas et que la plaine est vite à l’ombre.
Pour pouvoir redescendre par gravité en fin de journée, il faut passer par le secteur des “Frâches”.
De là il est possible en tirant bien à droite de glisser jusqu’à la cabane de ski de fond. Ensuite rejoindre la piste de ski de fond qui nous amène à la voiture.
Crête Chouchar
Et donc si l’on sait que la journée de snowkite, ou de ski de rando d’ailleurs, va être courte. II est parfois préférable de rester sur ce secteur où le vent est souvent plus fort qu’ailleurs, le terrain super joueur et la voiture accessible sans remarcher ou très peu.
Ce jour là j’étais mon binôme Sylvain, et Yann le pilote de drone de FPVision nous sommes partis un peu tard, et le vent léger à notre arrivée. Donc nous avons pris l’option de la crête Chouchar pour profiter de cette zone sympa et très jolie. Et comme dit plus haut pour redescendre à tout moment rapidement.
PEAK3 vs PEAK4
S’il fallait faire un comparatif entre la PEAK 3 et la PEAK 4 il y aurait deux points majeures: la maniabilité de la Peak 4 permet de piloter toutes les tailles avec la ConnectM alors que pour la 9m et la 12m PEAK3 je favorise les grands barres (60cm).
Le loop est plus serré pour la PEAK4 par rapport à la PEAK3. Ce qui est intéressant pour orienter la traction dans un espace restreint comme dans une pente raide ou dans les arbres.
Ligne de sécurité
Le deuxième point concerne la neutralisation de la puissance de l’aile. Les 2 peuvent avoir la ligne de sécurité sur un avant comme dans beaucoup de barres.
Pour le Snowkite en montagne, alors que le vent accélère souvent aux sommets et sur les crêtes. Il est important d’avoir un système de déclenchement simple. Qui demande peu de force et permet de garder la barre proche de soi pour un rangement rapide.
Et rappelons que dans notre pratique, l’utilisation de la 5iéme ligne n’est pas qu’une procédure à n’utiliser qu’en cas de danger. Surtout pour pouvoir poser et ranger l’aile dans du vent plusieurs fois dans la même session afin de descendre la pente en ski ou en snowboard.
Sur la PEAK3 la cinquième ligne passe dans le bord d’attaque en un seul point ce qui la fait se plier en 2 tout en rapprochant les deux oreilles. Le système fonctionne bien. Il arrive que l’aile tourne une fois neutralisée ce qui n’est pas optimal pour un redécollage futur potentiel.
Sur la PEAK4 la cinquième ligne diminue l’envergure de l’aile en rapprochant les oreilles mais surtout en tirant sur les B en 2 points. Le système est plus efficace que sur la PEAK3. Car l’aile ne tourne plus et le redécollage est plus sûr.
Cependant pour éviter d’éventuelles clés avec la cinquième ligne je vous invite à rouler les lignes à fond autour de la barre, suspentes inclus jusqu’à l’aile comme sur la vidéo ci dessous. A la prochaine montée, prenez soin de bien réouvrir l’aile, n’ayez pas peur car elle est sur sa cinquième. Ça vous évitera plusieurs sessions de démêlages.
Bon ride, et pour tester les PEAK4 ça se passe au col du Lautaret. Tenez vous informés sur FACEBOOK des dates de tests de la gamme FLYSURFER.
